La décision de Florent Pagny de communiquer sur sa maladie est considérée comme salutaire pour plusieurs. Michel Cymes, en proie aussi au cancer, a fait de même. En 2008, Michel Cymes était diagnostiqué d’un cancer. Mais à l’époque, il fit le choix de ne pas parler de sa maladie, et ce particulièrement à ses enfants. Dans les colonnes du magazine Gala à qui il accordait une interview ce jeudi 6 octobre, l’animateur de France Télévisions est revenu sur sa maladie.

C’était à l’occasion de la présentation de son autobiographie, Rien n’est impossible, parue aux éditions Stock ce 5 octobre et dans laquelle il révèle avoir été atteint d’un cancer dont il est aujourd’hui guéri. « Vous allez constater que le cancer n’arrive pas qu’aux autres… », affirme le complice d’Adriana Karembeu.
« …Et qu’il importe de se faire dépister car on n’a pas toujours la chance, comme moi, de le découvrir par hasard », poursuit le médecin de 65 ans dans les colonnes de Gala. C’est après un accident de ski lors duquel il s’est cassé une côte que Michel Cymès a découvert qu’il avait un cancer. Il n’en a pas parlé à l’époque.

« Alors que je passais un scanner pour vérifier que la rate ne saignait pas, j’ai demandé au médecin de jeter aussi un oeil sur mes reins, comme ça, sans raison… C’est là qu’on a découvert une tumeur cancéreuse », a expliqué l’animateur. Michel Cymès affirme faire, depuis, tous les examens necessaires.
« Je fais des coloscopies, des PSA (NDLR: un des marqueurs du cancer de la prostate), tout ce qu’on me propose », révèle-t-il. Et si aujourd’hui il souhaite suivre l’exemple de Florent Pagny, c’est pour encourager les gens à se faire dépister. Lors de l’entretien qu’il a accordé à Femme Actuelle, Michel Cymès a expliqué plus en détails.

Lorsqu’on « dépiste les tumeurs à un stade où elles sont petites, on peut vous sauver la vie », assure-t-il. « Je me suis dit que raconter ce qui m’était arrivé pouvait être utile aux autres », a affirmé l’animateur de France Télévisions, avant d’ajouter: « Une manière de rendre un peu tout ce qu’on m’a donné ».